Tout d’abord il convient de reconnaitre le mérite des organisateurs de mettre en place puis de maintenir une manifestation par un jour de pluie parfois soutenue. Pour ce qui a été vu, le spectacle était d’une qualité répondant aux attentes des nombreux spectateurs certainement aussi motivés par le caractère gratuit de la prestation.

Néanmoins pour la réussite de cette manifestation, des points paraissent perfectibles tant sur la forme que sur le fond.

Sur la forme d’abord. A la fin de la scène de combat, une personne munie d’un porte-voie et semblant faire parti de l’organisation, s’en est pris vertement (euphémisme) à une partie du public, les accusant d’avoir violé une interdiction de rouler puis de stationner avec leurs voitures et même d’être présent sur cette partie du champ. Il était demandé de quitter immédiatement les lieux. Le public, présent à cet endroit de bonne foi, a été interloqué par cette agression verbale.
L’observation pouvait être formulée poliment tout en restant ferme, ceci d’autant qu’il a été fait état d’un risque de danger avec le passage d’un avion.

Sur le fond ensuite. En dépit d’un constat sur le terrain, un autre membre de l’organisation également énervé a maintenu que les gens avaient roulé sur la rubalise qu’il disait avoir installé le matin.Il n’est pas parvenu à admettre que, manifestement si ruban il y avait, il n’était effectivement installé que sur une partie de l’allée délimitant ce que tous ont interprété comme la formalisation du parking. Personne n’était présent à l’entrée de cette allée pour dissuader les voitures de passer et indiquer le parking "officiel" à quelques centaines de mètres plus loin.

Il faut toujours féliciter les gens qui s’impliquent dans la mise en place d’une manifestation. Il n’en demeure pas moins qu’il convient aussi que les organisateurs soient particulièrement attentifs aux modalité de sa réalisation, incluant en cela la gestion du public, de son arrivée à son départ. Plus particulièrement, ils ont obligation d’assurer la sécurité des spectateurs y compris en prenant des mesures préventives. Dans le cas présent, la présence d’un personnel à l’entrée de cette allée, loin d’être un luxe, était impératif surtout s’ils avaient conscience d’un potentiel danger.
Alors qu’il y a eu faute d’organisation (et de sécurité), une modération dans le ton employé par les organisateurs pour pallier les conséquences, était également impératif.